En tant que prestataire de service WordPress, j’ai été amené à créer des dizaines de sites pour divers clients. Lorsque j’ai commencé à concevoir des sites de manière assez industrielle (pour du PBN notamment), j’ai dû trouver des solutions pour accélérer mes processus de création.
S’il n’est pas encore possible d’automatiser la création de webdesign (bien qu’il y ait du mouvement avec ZipWP), la partie technique, elle, est parfaitement automatisable.
En effet, assez rapidement, je me suis rendu compte que le socle technique que j’utilisais été toujours le même. J’ai alors décidé de me créer un WordPress dit « Stack » ou « Starter Site », comprenant l’intégralité de mon ensemble de plugins et de configurations.
De cette manière, je n’aurais qu’à dupliquer ce stack afin de gagner près d’une dizaine d’heures sur chaque nouveau projet.
C’est de cette manière qu’est né OCOPO™. Et ça fonctionne du tonnerre.
Je vous en parle dans cet article.
Table des matières
La nécessité de gagner du temps
Gagner du temps quand t’es prestataire de service, ça veut souvent dire gagner plus. Si vous saviez à quel point c’est vrai pour la prestation de création de sites…
Aujourd’hui, il existe des tas d’outils en tout genre pour nous en faire gagner :
- L’IA pour générer du contenu, voir des visuels
- Des templates de Webdesign
- cPanel avec la duplication de sites
Mais il en manquait un.
Un WordPress prêt à l’emploi, techniquement parlant. C’est-à-dire, un WordPress configuré, optimisé d’un point de vue performance et sécurisé. On les appelle « Starter Site », « Template de site », « Stack »…
La boucle est bouclée. Nous dupliquons notre starter site, y installons le template Envato de notre choix, y rédigeons nos contenus à l’aide de l’IA.
Putain, excusez-moi du terme, mais est-ce qu’on se rend bien compte de l’époque que nous vivons ? Je trouve ça extraordinaire.
Et pour moi, OCOPO™ fait partie de cette révolution. Car, non seulement, effectivement, elle permet de faire un gagner un temps phénoménal à celui qui l’utilise, mais en plus, c’est accessible à n’importe qui.
Aucune compétence technique n’est nécessaire, si ce n’est savoir installer un plugin sur WordPress.
Maintenant, j’aimerais vous parler de l’aspect financier que fait jaillir ce genre de solution. Je vous ai précédemment parlé du gain de temps et donc d’argent.
Mais il y a un autre aspect sur lequel tout le monde est gagnant. Il s’agit de la qualité finale du projet.
Imaginez.
Au lieu de concevoir un site en 25 heures, il ne vous en faut que 18. Mais vous continuez à facturer la même chose qu’avant, car vous pouvez vous le permettre. Vos concurrents ne pouvant facturer moins pour être rentable pour le même projet.
Vous gagnez alors 7 heures de travail facturé, très bien. Je pourrais m’arrêter ici que ce serait déjà très bien. Mais je vais aller plus loin en ce qui me concerne.
Je facture la même chose qu’avant, mais je passe toujours 25 heures sur le projet de mon client.
Pourquoi ?
Car je peux délivrer davantage sur des points qui peuvent véritablement faire la différence pour lui (et donc pour moi). Je peux passer plus du temps sur le design, plus de temps sur son SEO ou plus de temps sur l’audit de son business afin de l’aider davantage.
Est-ce que vous imaginez la plus-value pour vos clients ? Moi oui, car c’est du vécu. Ils n’auront de cesse de vous recommander à leur réseau, et vous n’aurez plus à prospecter.
Bref, tout ça pour vous dire que gagner du temps sur la technique m’a permis de livrer des projets bien plus aboutis pour un budget similaire à avant OCOPO™. Et ça, quand on cherche à se créer un business pérenne, c’est un pain béni.
Une sécurisation au point
La sécurité, c’est pas un truc à prendre à la légère. Un site hacké, ça peut foutre en l’air un business. J’ai vu trop de sites se faire défoncer à cause de failles de sécurité qui auraient facilement put être évitées.
Alors pour OCOPO™, j’ai pas déconné. J’ai fait appel à un expert en cybersécurité pour tester l’installation sous toutes les coutures. Résultat : RAS. Ça ne veut pas dire que c’est infaillible, mais ça part sur de bonnes bases.
J’ai intégré la majeure partie des bonnes pratiques possibles et applicables pour le plus grand nombre de projets. Vous pouvez en savoir plus dans cet article (je vous préviens, c’est balaise) : https://wpocopo.com/wordpress/securiser-worpdress/
Bien sûr, on n’est pas à l’abri qu’un plugin présent sur OCOPO™ soit sujet à une faille. C’est d’ailleurs assez naturel qu’une extension en connaisse au cours de sa vie. Ce qui importe vraiment, c’est la rapidité de l’équipe à faire le nécessaire pour la corriger.
C’est un peu la rançon de la gloire quand on a un système aussi ouvert que WordPress. C’est sans aucun doute sa plus grande force, mais elle peut s’avérer être dangereuse. M’enfin, nous n’en sommes pas là !
Si cela vous intéresse, pour la sélection des plugins présents nativement sur OCOPO™, je me suis beaucoup aidé de la section Vulnerabilities de l’Intelligence de WordFence : https://www.wordfence.com/threat-intel/vulnerabilities/
Assez simplement, j’ai analysé la fréquence des failles de sécurité de chaque plugin et analysé si celles-ci étaient bouchées rapidement. Je n’ai sélectionné alors que les plus solides.
Les performances et toujours plus simplement
J’entends souvent dire que WordPress est une usine à gaz, que c’est lent... Laissez-moi vous le dire très franchement. C’est des conneries.
Quand on sait manipuler la bête, WordPress peut-être très performant, et ce, même en utilisant un page builder tel qu’Elementor.
J’ai littéralement fait passer un site conçu avec Elementor sur Discover, toutes métriques des CWV au vert.
Bref, tout ça pour vous dire que WordPress n’est pas forcément lent, mais qu’il faut certainement apprendre à l’optimiser et ne pas faire n’importe quoi.
Ça commence par un bon choix de thème.
Par défaut, j’opte systématiquement pour un thème de style « starter » comme Astra ou GeneratePress. Ils sont très légers et personnalisables. Le second moins que le premier si vous n’avez pas de base en dev.
En optant pour ce genre de thème, vous avez déjà de très bonnes chances d’avoir de bonnes performances natives.
Ensuite, il faut comprendre et savoir utiliser des outils tels que LiteSpeed ou WP Rocket. Ces outils permettent d’appliquer des optimisations très poussées, de manières assez simples. Il est notamment possible de supprimer le CSS inutilisé, qui est une des optimisations des plus importantes.
Pareil pour les images, pour lesquelles il y a beaucoup à faire. Mais je ne vais pas m’éterniser sur la WebPerf, qui mériterait un article dédié complet.
Pour rendre ce genre d’optimisations accessibles à tous (ce qui n’est pas aisé!), j’ai créé des fichiers de configuration. Dans ces fichiers, toute la configuration du plugin à qui ils se destinent est prête et totalement pensée pour fonctionner avec OCOPO™.
Donc, pour résumer, n’importe qui utilisant OCOPO™ pour importer en deux clics ces fichiers et ainsi bénéficier de performances de haut niveau. Ceci, sans se préoccuper de la technique ni en ayant peur de casser son site, car c’est pensé spécifiquement pour ce WordPress.
Idéal pour quel type de projets ?
J’estime que ce genre d’outils conviennent particulièrement bien aux prestataires de services, comme moi. Mais en y regardant de plus près, beaucoup d’éditeur de sites indépendant l’utilisent également pour leurs projets personnels.
Ces éditeurs indépendants ne représentent cependant pas le plus gros de ma clientèle, mais elle est bien présente.
Donc, pour moi, c’est idéal pour les créateurs de sites WordPress. Vous gagnez du temps, vous délivrez un site de meilleure qualité, vos clients sont contents, vous gagnez davantage. Toute la chaine y gagne.
Maintenant, si on parle de typologie de sites, je dirai que c’est quand même mieux d’utiliser OCOPO™ pour des projets sérieux, et non pas pour du PBN. Je trouve ça dommage de se servir d’une si jolie base pour ne pas rendre le projet visible, bien que je comprenne parfaitement ceux qui l’utilisent pour ça.
Après tout, un gain de temps reste un gain de temps.
Conclusion
Bien. Pour conclure, je dirai simplement que cet outil permet à ceux qui n’ont pas forcément les compétences nécessaires pour concevoir des sites techniquement robustes et fiables sont ravis.
Idem pour ceux qui peuvent les avoir, mais qui n’avaient pas pensé à employer une telle technique dans leur process. À ceux-là, je dirai simplement de s’intéresser à OCOPO™. Et s’ils ne sont pas convaincus, pourquoi ne pas se créer son propre stack ?